Comment réduire ses impôts ?

Bien que cela ne fasse pas plaisir, les contribuables sont appelés chaque année à payer leurs impôts. Et trouver des échappatoires à l’imposition ou du moins faire baisser le montant de l’impôt dû à l’administration fiscale est le souhait de la plupart d’entre eux. Il existe de nombreuses solutions pour réduire ses impôts, et ce, de manière légale : la défiscalisation immobilière, l’épargne retraite… Découvrez, dans l’article qui suit, quelques astuces qui vous permettraient d’y parvenir.

La réduction d’impôts en investissant dans l’immobilier

L’immobilier attire toujours autant les investisseurs, car il leur donne l’opportunité, d’une part, de se constituer un patrimoine durable et, d’autre part, leur donne droit à une réduction de leurs impôts. Le mieux est de faire appel à un conseiller fiscal qui saura vous guider au mieux selon votre situation et vous proposer toutes les solutions possibles quant à la défiscalisation immobilière. On peut toutefois citer de nombreux dispositifs permettant d’avoir des avantages fiscaux aussi bien en investissant dans l’immobilier neuf, à l’instar de la loi Pinel, que dans les vieilles pierres, telles que la loi Malraux ou la loi Monuments Historiques. On peut aussi relever, entre autres, la loi Censi-Bouvard (investissement dans de l’immobilier géré comme les résidences étudiantes, maisons de retraite…), la loi Denormandie ou la loi Cosse.

Il est bon de savoir que ces différents dispositifs peuvent être proposés sous forme de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), un type de placement qui consiste à acquérir des parts dans ces sociétés et fait bénéficier d’une réduction d’impôt sur les revenus de l’année.

La réduction d’impôts en se constituant une épargne retraite

La retraite complémentaire en épargne privée permet non seulement de préparer sa retraite, mais également de profiter de déductions fiscales liées aux cotisations des produits d’épargne retraite individuels (PER remplaçant le PERP et le Madelin depuis la fin de l’année 2020) ou collectifs (PEE, PERCO…).

Il est à noter que ces produits sont accessibles sans ticket d’entrée minimum et les déductions fiscales liées à ces derniers sont soumises à un plafonnement global et commun. Chaque produit ayant son propre fonctionnement (plafonds, durée de blocage, conditions de sortie…), il est recommandé d’en connaître les conditions.

La réduction d’impôts par le financement des PME

Le financement des PME, différent du dispositif ISF PME, est encouragé et bénéficie de certains avantages fiscaux, dont la réduction des impôts sur le revenu à hauteur de 18 % des versements effectués.

Ce financement est par ailleurs soumis à un plafond de 20 000 € pour un célibataire et le double, soit 40 000 €, pour un couple. Si vous optez pour un financement de PME de moins de 5 ans, le plafond est alors fixé à 50 000 € pour un célibataire et à 100 000 € pour un couple.

Il est bon de savoir que les titres doivent être conservés pendant au moins 5 ans et le financement doit se faire, soit lors de la création de l’entreprise, soit à l’occasion d’une augmentation de capital.

La réduction d’impôts par le biais des FCPI et FIP

Si vous ne voulez pas prendre le risque de vous impliquer dans le capital d’une PME, il vous est possible d’acquérir des parts de FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et/ou de FIP (Fonds d’Investissement de proximité).

Les parts de FCPI et FIP doivent aussi être conservées au moins 5 ans pour pouvoir bénéficier d’un avantage fiscal qui consiste en une diminution d’impôt de 18 % des versements effectués plafonnés à 12 000 € pour un célibataire et 24 000 € pour un couple.